Prophète Isaïe et Saint Jean
Devant le porche de la basilique, on trouve deux statues en marbre.
A gauche, celle du prophète Isaïe tenant un volumen (c’est le nom du rouleau qui se déploie à partir de son bras) sur lequel est citée une annonce faite par ce prophète : "Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel" (c’est-à-dire : Dieu avec nous). La jeune femme dont parle ainsi Isaïe est évidemment la Vierge Marie.
A droite, la statue de l’Apôtre saint Jean, celui à qui Jésus, au moment de sa mort sur la croix, a confié la Vierge Marie. Il tient un volumen sur lequel est gravé le début d’une phrase du livre de l’Apocalypse attribué à cet Apôtre : "Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue de soleil, la lune sous ses pieds et, sur sa tête, une couronne de douze étoiles." Les auteurs chrétiens ont toujours considéré que, dans son style imagé, ce passage de l’Apocalypse parlait de la Vierge Marie. Ces deux statues ont été réalisées par le sculpteur Joseph Marius Ramus.
Saint Pierre et Saint Joseph
A l’intérieur de la basilique, on peut voir, dans la chapelle latérale droite la plus proche du chœur, une statue de saint Pierre réalisée et offerte par le sculpteur Jules Cantini et, dans la chapelle latérale qui lui fait face à gauche, une statue de saint Joseph.
Pie IX et Mgr Eugène de Mazenod
Dans le hall qui précède la crypte, on découvre à droite la statue de Pie IX qui était pape à l’époque de la construction du sanctuaire actuel ; il a été béatifié en l’an 2000. Et, à gauche, la statue de Mgr Eugène de Mazenod, évêque de Marseille de 1837 à 1861, qui a posé la première pierre du nouveau sanctuaire en 1853 ; il a été canonisé en 1995. Ces deux statues sont dues également au sculpteur Ramus.
Le Christ mis au tombeau
En entrant dans la crypte, on trouve à gauche un gisant représentant le Christ mis au tombeau et une statue de saint Antoine de Padoue. Et, dans les chapelles latérales de droite, d’abord une statue de sainte Thérèse l’Enfant Jésus et un bloc de trois statues, dû au céramiste Bruno Marlot, représentant les trois personnes de la Sainte Famille : Marie et Joseph avec Jésus adolescent.
Mater dolorosa
Dans le hall du premier étage du bâtiment d’accueil est exposée une Mater dolorosa : une sculpture représentant la tête de la Vierge Marie douloureuse. Cette statue, due à Jean-Baptiste Carpeaux, a été offerte à la basilique par la veuve de ce grand sculpteur du XIXe siècle.
Sainte Véronique
Sur l’esplanade du bas, on peut voir une sculpture représentant non pas, comme beaucoup le pensent, la Vierge Marie auprès du Christ allant vers le calvaire, mais sainte Véronique, cette femme qui, selon la tradition, a essuyé le visage de Jésus avec un linge sur lequel se sont imprimés les traits de ce visage.
Les anges
Enfin, en levant les yeux vers le clocher, on découvre les statues de quatre anges qui sonnent de la trompette, conviant ainsi symboliquement les foules à gravir la colline de la Garde.